« LA FAUTE » DANS LE DIVORCE DE 2024

Les fautes conjugales ne sont définies nulle part dans le Code civil.
Si votre couple est vraiment en souffrance et que malgré les concessions de chacun, rien ne va plus, voici 7 catégories de FAUTE que les juges retiennent en 2024 pour fonder un divorce contentieux :

On relève avec satisfaction 2 fautes qui enfin, isolément, sont fondatrices :

1/ L’irresponsabilité envers les enfants
2/ Le refus d’avoir des rapports sexuels avec son conjoint depuis plusieurs mois

Une 3eme faute a évolué ….
L’adultère qui n’est plus considéré comme un délit depuis longtemps est toléré par la Jurisprudence civile qui considère que « le coup de canif dans le contrat de mariage » se pardonne !

3/ Seule en effet, l’infidélité mais répétée est constitutive d’une faute conjugale

Les autres manquements traditionnels depuis 1975 demeurent :

4/ Les violences conjugales (atteintes physiques, physiologiques et/ou psychologiques constatées, injures, mauvais traitements, humiliations, dénigrement…)
5/ Le manquement au devoir de contribution aux charges du mariage (refus de participer aux dépenses familiales, dilapidation des ressources patrimoniales et financières du couple…)
6/ Le manquement au devoir d’assistance ou le refus d’assister et soutenir son époux dans des difficultés (maladie, problèmes de famille…)
7/ L’abandon du domicile familial

LA FAUTE CONJUGALE peut être prouvée par tous les moyens qui se sont adaptés à l’évolution technologique :

1/ Le courrier, l’e-mail, le SMS,
2/ La conversation téléphonique enregistrée
3/ Le témoignage écrit (à l’exception de ceux de la famille proche)
4/ Les documents bancaires
5/ Le constat du Commissaire de justice (ex huissier)
6/ Le rapport d’un détective privé

Depuis 1990, le Cabinet SELLAM BENISTY accompagne des conjoints (et leurs enfants du plus jeune à l’adolescent…) dans le cheminement fragile du couple qui se délie.

Les AVOCATS ont aussi un coeur ❤️ !

Le Cabinet SELLAM BENISTY réconcilie parfois aussi les conjoints qui ont juste oublié ou négligé de recommuniquer…

Mon équipe est là pour vous , pour vous apporter une écoute attentive, bienveillante et vous donner l’énergie qui vous manque pour juste AGIR ou RÉAGIR !

VICTIME n’est plus un statut ni une fatalité!

Les violences invisibles sont psychologiques ou physiologiques.

Les violences intra familiales s’exercent en secret, au sein de votre couple qu’il soit actuel ou ancien (marié, pacsé ou en vie maritale), peu importent la durée de la relation et surtout peu importe l’existence ou non de la cohabitation.

Elles touchent les femmes et aussi les hommes!
Elles se répercutent sur vos enfants et sur la qualité de votre travail .
Meurtri(e)rabaissé(e), bousculé(e), fracassé(e), vous n’êtes plus totalement vous-meme à votre poste de travail mais vous donnez le change !

« Personne ne doit savoir ! »

Ces violences récurrentes vous minent jour après jour mais jusqu’à quand?

RÉAGISSEZ pour vous-même ou pour un proche que vous comprenez en danger !

TRÈS IMPORTANT :
L’ORDONNANCE DE PROTECTION est la meilleure alternative.
Elle n’est pas subordonnée à l’existence d’une plainte pénale.
L’Ordonnance de protection est une démarche civile .
Elle est aussi délivrée à la personne majeure menacée de mariage forcé.

Les violences se prouvent par tous moyens: certificat médical, témoignages, journal des communications électroniques, photos, etc…

Le logement commun est, par principe, attribué à la victime même si elle a bénéficié d’un hébergement d’urgence.

Toute personne ou un proche en danger doit saisir le juge aux affaires familiales en constituant rapidement un dossier.

Les AVOCATS sont là pour vous aider et vous conseiller.
Nous vous accompagnons du début à la fin….

L’agresseur sera convoqué dans UN DÉLAI MAXIMUM DE 2 JOURS.
L’audience a lieu à huit clos, en chambre du conseil, dans le bureau du juge,

LES MESURES DE PROTECTION :
1/ une prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique
2/ l’interdiction d’entrer en contact avec la victime
3/ l’interdiction de se rendre dans certains lieux désignés
4/ l’interdiction de détenir ou de porter une arme
5/ l’interdiction pour l’agresseur de se rapprocher de la victime à moins d’une certaine distance + l’obligation de porter un dispositif électronique mobile anti-rapprochement si interdiction de contact.

Toute victime de violences peut même être autorisée à dissimuler son adresse et élire domicile chez son AVOCAT, ou chez une personne morale qualifiée ou encore auprès du procureur de la République.

POUR VOS ENFANTS:
L’ORDONNANCE DE PROTECTION prend des mesures immédiates en matière d’exercice de l’autorité parentale, sur les modalités de droit de visite et d’hébergement (simple droit de visite ou en lieu neutre ou en présence d’un tiers de confiance, la suspension de ses droits pour le parent violent).
L’Ordonnance de protection statue enfin sur la contribution de l’agresseur aux charges du mariage, sur l’aide matérielle et sur la contribution à l’entretien et à l’éducation des enfants.

LA LOI VOUS PROTÈGE.

L’AUTORITÉ PARENTALE en perte de sens…

Qu’elle soit conjointe ou exclusive, l’autorité parentale coexiste durant 18 ans de la vie de votre enfant.
C’est votre responsabilité de prendre pour lui, de bonnes décisions qui incluent des choix sur son éducation, sa morale, ses soins médicaux, sa religion, sa résidence et même ses fréquentations et de veiller à son bien-être…
Être son guide, son repère ce n’est pas être « son modèle ».
Pourtant, il appartient au parent investi de garder une posture rassurante, stable et sécurisante mais c’est difficile quand, vous-même durant ces 18 mêmes années, vous êtes confronté(e) à l’absence de l’autre parent, à une séparation, une maladie, un deuil.
Comment donc conjuguer « autorité » et bienveillance? Comment l’éduquer en dépassant ses propres lacunes sans être jugé?
Le dilemme du parent aimant se complique lorsque les parents ne partagent pas (ou plus) la même vision de l’autorité parentale, au point que vous craignez pour l’intégrité morale ou physique de votre enfant du fait des agissements de l’autre parent…
Si votre enfant marque des signes d’agressivité, de tristesse, d’isolement ou d’intérêt progressif pour une addiction, c’est le moment de RÉAGIR pour le protéger.

QUE FAIRE?

COM MUNI QUER entre parents unis ou désunis est la clé de l’équilibre pour votre enfant .
Il faut UNE ENTENTE.
Cela prend du temps et beaucoup d’énergie mais c’est son avenir que vous préparez, les choix auxquels il va être confrontés.
Si malgré vos réels efforts, la mésentente persiste, prenez conseil auprès de psychologues , engager une thérapie familiale ou une Médiation .
Vous disposez de tous les outils pour restaurer les bienfaits d’une autorité parentale conjointe et épanouissante qui est de droit.
Dans les cas les plus difficiles, LES AVOCATS EN DROIT DE LA FAMILLE sont là pour vous. Bien au-delà de leur devoir de conseil, ils deviennent vos alliés pour sécuriser vos enfants . Le dossier à constituer avec votre AVOCAT sera déterminant.

Il existe 2 sorties de route possibles à tenter :
1/ L’EXERCICE EXCLUSIF de l’autorité parentale dans 3 cas:
. L’Abus ou la négligence
(physique, émotionnel ou sexuel)
. L’incapacité mentale ou physique
. La Toxicomanie et l’alcoolisme
Ce parent a alors le droit de prendre seul, des décisions importantes pour son enfant et l’autre parent conserve généralement des droits limités.

2/ LE RETRAIT de l’autorité parentale qui reste une mesure exceptionnelle, envisagée dans les 3 seules situations suivantes :
. L’Abus grave et continu
. Le Crime grave tel qu’un enlèvement ou une agression sexuelle
. Une Négligence flagrante extrême
Ce parent est alors privé de tout accès et de tout pouvoir sur son enfant .

Mon Équipe pluridisciplinaire vous accompagnera dès demain :
VISIO CONSULTATION GRATUITE tous les jeudis
Inscription sur le site officiel : cabinetsellambenisty.com
ou bien au 01 43 41 47 67

PARENTS SÉPARÉS? PENSION ALIMENTAIRE IMPAYÉE? Et ça continue…

2024 est déjà là et pour autant, sans action de votre part, la pension alimentaire de votre enfant commun va continuer comme d’habitude, d’être impayée ou payée irrégulièrement tandis que les frais occasionnés par son entretien et son éducation vont naturellement croître avec son âge …

Le statut social du parent débiteur ne change rien à l’affaire !

Qu’il soit architecte, infirmier, ouvrier agricole, employé de banque, agent d‘entretien, fonctionnaire, travailleur indépendant , boulanger ou notaire : il est avant tout PARENT .

Vous pensez donc qu’il doit assumer son rôle et participer financierement aux frais comme Vous, à proportion de ses facultés contributives réelles et VOUS AVEZ BIEN RAISON!

AGISSEZ !

L’ARIPA ou «j’arrive pas à récupérer la pension alimentaire… » a déjà 7 ans !

C’est un service de la CAF et de la MSA (pour le régime agricole) qui a été créé le 1er janvier 2017 mais peut-être à cause de son sous-titre « L’INTERMEDIATION FINANCIÈRE » reste méconnu voire impopulaire, à tort ….

IL VOUS FAUT :

– Un Jugement définitif insusceptible de recours (divorce, séparation de corps, pension alimentaire pour enfants nés hors mariage ou après divorce, Ordonnance de protection,adoption,reconnaissance de paternité…) OU BIEN
– Un accord amiable des 2 parents (Convention de divorce ou de séparation de corps par consentement mutuel établie par avocats et enregistrée par un notaire)…OU BIEN
– Une Transaction ou accord de médiation OU BIEN
– Un Titre exécutoire délivré par la CAF ou la MSA

L’ARIPA peut procéder au recouvrement dès le 1er mois et sur les 24 derniers mois consécutifs .

SES MOYENS D’INTERVENTION SONT:

. Le paiement direct auprès de l’employeur ou de la banque, de la caisse de sécurité sociale ou de retraite, même de FRANCE TRAVAIL ( ex Pôle Emploi) …

. Le recouvrement direct par la Direction Generale des Finances Publiques pour le parent débiteur fonctionnaire ou non salarié (travailleur indépendant, artisan).

ATTENTION!
Votre Titre exécutoire prévoit systématiquement l’Intermediation financiere en cas de VIOLENCES INTRAFAMILIALES.
Il devrait la prévoir dans les autres cas sauf en cas de :

– Refus des 2 parents
– Décision motivée du Juge

Ce sera alors à vous d’agir ….

LE RECOURS À L’ARIPA EST TOUJOURS GRATUIT pour le parent creancier et se fait
SANS AVOCAT qui peut néanmoins vous encadrer pour réunir les pièces, constituer rapidement votre dossier et ainsi réduire son délai de traitement et l’obtention des sommes dues .

L’ARIPA saisie et en cas d’impayé, le parent défaillant sera tenu de 7,5 % de la somme due pour un recouvrement amiable mais de 10 % pour un recouvrement forcé.

L’ARIPA recouvre même vos créances à l’étranger.

2024 est l’année de L’ACTION.
Nous sommes avec vous sur les starting blocks.

Maitre Lorrie FAZENDEIRO rejoint le Cabinet Sellam Benisty

Le Cabinet SELLAM BENISTY s’enrichît des compétences de Maitre Lorrie FAZENDEIRO qui accède au Barreau de Paris avec enthousiasme, dynamisme et combativité.

Déjà présente dans l’équipe du Cabinet depuis un an, Maitre FAZENDEIRO vient élargir les domaines d’activités par le traitement des dossiers relatifs au DROIT DES ÉTRANGERS ET DE LA NATIONALITÉ . Cette interaction pluri-générationnelle entretenue avec tous les membres de l’équipe mais aussi avec nos référents (Notaire, Expert, Commissaire de Justice , Expert Comptable) , est un gage supplémentaire de succès pour notre clientèle qui nous est toujours aussi reconnaissante.

ALERTE AUX BAILLEURS

A 3 semaines de la trêve hivernale du 1er novembre au 31 mars, chaque année, les Bailleurs sont obnubilés par l’arrivée du 1er novembre qui confine les Huissiers en leur Étude, dans l’incapacité légitimée d’expulser les locataires défaillants (à l’exception des « vrais » squatters), malgré un Jugement d’expulsion souvent ancien…

Connaissez-vous bien les étapes pour récupérer votre logement aux mains d’occupants sans plus aucun droit ni titre ?
Tous les actes d’Huissier ayant été délivrés sans succès, c’est LA RÉQUISITION DE LA FORCE PUBLIQUE qui fait courir contre la Préfecture, le fameux délai légal de 2 mois pour obtenir d’elle, LA SACRÉE AUTORISATION D’EXPULSER.

Mais savez-vous surtout qu’à défaut de l’obtenir au bout de 2 mois, les Bailleurs disposent contre l’inaction de la Préfecture, d’UN RECOURS GRACIEUX et le cas échéant, d’UN RECOURS CONTENTIEUX devant le Tribunal Administratif, pour tenter d’obtenir la condamnation de l’Administration défaillante, au moins, au paiement de dommages et intérêts en réparation de leurs préjudices financiers (loyers impayés, prêt immobilier non remboursé, frais de remise en état suite aux dégradations dans le logement, absence de relocation etc…) et de leur préjudice moral ?

BAILLEURS AVERTIS : vous devez absolument faire valoir vos droits !

Le Droit de Propriété est souverain en France et il doit être respecté !

Mobilisée depuis 1 semaine, mon Equipe intervient énergiquement auprès des Responsables des Expulsions dans les Commissariats et grâce à la délivrance simultanée de NOS RECOURS GRACIEUX et PERSONNALISES, à la Préfecture ; Nous obtenons en 48 heures, le retour des AUTORISATIONS D’EXPULSER qui s’empilent sur les bureaux de nos Huissiers qui sont sur les Starting-blocks depuis le 1er octobre…

BAILLEURS, AGISSEZ VITE !

Succès – L’affaire Laura Nataf, greffée des mains

Contrairement aux États Unis, LE DROIT DE LA SANTÉ en France reste un droit marginal car il s’attaque au sacro-saint domaine de la médecine face à des patients souvent affaiblis, vulnérables et juste en quête de retrouver « une bonne santé ». En 30 ans, d’exercice , le Cabinet s’est trouvé des 2 cotés des droits de La Défense : tantôt aux prises avec des médecins poursuivis pour « des actes manqués » tantôt aux côtés des patients (et leur famille…) en recherche de Vérité et d’Informations.
Voici donc une histoire qui réconcilie avec la chirurgie et qui redonne espoir aux assurés sociaux , pour résister notamment à des refus de prise en charge intempestifs de l’Assurance Maladie.

 

Le Cabinet parvient en effet une fois de plus, à faire plier les Institutions .  

 

L’actualité juridique majeure de cet été en Droit de la Santé, s’appelle LAURA NATAF .
Le 12 juillet 2021, le cabinet fait en effet annuler la Décision de son refus de prise en charge préalable par la France de sa double greffe des mains et des avant bras réalisée à l’Hôpital PENN MEDICINE de Philadelphie et nous faisons condamner en 1ère instance, la CPAM DE PARIS à participer à ses frais d’hospitalisation à concurrence de 664 261€.
Voici son histoire…

Pour mémoire , en 2007, lorsque Laura est victime d’un choc septique à l’âge de 19 ans, elle se réveille d’un coma artificiel de 3 semaines, amputée des 4 membres….
Pourtant , elle n’aurait jamais imaginé, que 10 ans plus tard, grâce à l’audace et à l’habileté du Professeur français, Laurent LANTIERI et du Professeur américain, Scott LEVIN ; elle serait capable un jour, de se passer seule, du vernis à ongles …

En 2017, lorsqu’elle est inquiétée par les Avocats de l’Hôpital PENN MEDICINE de Philadelphie et fait face à leur demande de 700 000$ de l’Hôpital PENN MEDICINE de Philadelphie pour les soins qui lui ont été dispensés ; Elle n’aurait jamais cru non plus, que 4 ans plus tard, le Tribunal Judiciaire de Paris l’aurait entendue et suivie sur la voie de la condamnation.

Arbitrairement retirée de la Liste Nationale d’Attente de greffes à l’issue de 3 années d’espoirs déçus et faute de Protocole et de subventions votées par la France ; Laura décide de se battre en nous confiant sa Défense  ….

Au mérite de multiples investigations auprès de l’ARS, de l’Agence de Biomédecine, du Ministère de la Santé et de la Solidarité ou encore du Défenseur des Droits ainsi qu’au bénéfice d’une recherche approfondie des Protocoles expérimentaux encore « en discussion » à l’époque, le cabinet parvient à isoler une courte période de vide administratif , durant lequel la France n’est justement pas en mesure de proposer la double greffe à Laura  (29 ans) qui est pourtant la seule offre de soins appropriée à son état.

La CPAM de Paris est donc lourdement condamnée pour ses manquements et aussi pour « son manque d’humanité » car l’ASSURANCE MALADIE: ce sont aussi des hommes et des femmes , des Médecins Conseils qui réfléchissent, qui apprécient et qui acceptent ou refusent souvent sans motivation….

La CPAM de Paris a saisi la Cour d’Appel de Paris mais nous restons confiantes !

La conviction du 1er Juge français devrait œuvrer en pertinence sur l’avis des 3 magistrats du 2eme degré de Juridiction grâce aussi à un système de Défense libre, objectif, efficace et humain que nous avons adopté et qui devrait achever de convaincre définitivement des 2 cotés de l’Atlantique .

L’article complet du Parisien disponible ici

Pour suivre…

Ce sera plus simple pour vous, de divorcer en 2021, alors tenez bon encore quelques jours….

Le saviez-vous, en 3 ans, le droit du divorce a été profondément réformé:

  • Depuis 2017, on divorce par consentement mutuel mais désormais, sans Juge avec 2 Avocats et un Notaire
  • Depuis 2019, la procédure distincte de séparation de corps qui permet aux époux de rester mariés, sans cohabiter en séparant néanmoins leur patrimoine est aussi devenue possible possible, par consentement mutuel déjudiciarisé, comme le divorce 

BON A SAVOIR:

  • la convention de divorce ou de séparation de corps par consentement mutuel peut déjà être établie et conservée électroniquement (1175 C.civ.). Elle doit être signée ensemble par les époux et leurs Avocats réunis lors d’un même rendez-vous et ce, que la signature soit ou non électronique (1145 C. civ.).
  • A compter du 1er janvier 2021, LE NOUVEAU DIVORCE CONTENTIEUX (devant le Juge aux Affaires Familiales) sera accéléré et facilité

PLUS RAPIDE, PLUS FACILE, PLUS EFFICACE :

            Il existe toujours 3 motifs de divorce mais l’étape de la conciliation (de 3 mois à 30 mois) est supprimée

            1/ Le Divorce accepté qui reste l’accord sur le principe de la rupture et pas sur ses conséquences, pourra désormais être formalisé, par un seul acte sous signatures privées, contresigné en toute simplicité par les 2 Avocats. Cet acte pourra être dressé soit avant l’introduction de l’instance (C. proc. civ. 1123-1) soit au cours de la procédure.

            2/ Le Divorce pour altération définitive du lien conjugal, lorsque les époux vivent déjà séparément, ce sera possible dès l’issue d’un délai réduit à 1 an seulement (au lieu de 2 ans actuellement) et ce, dès à compter du jour de la demande de divorce (238 C. civ.) : vous gagnez 1 an !

             3/ Le Divorce pour faute qui reste les cas de violation grave et/ou renouvelée des obligations du mariage saute désormais l’étape de la conciliation avec son ORDONNANCE DE NON CONCILIATION et ses mesures qui n’en finissent pas d’être «  provisoires », souvent inadaptées à l’âge et aux besoins grandissants des enfants tout au long de la procédure actuelle….

L’Audience de Conciliation est remplacée par L’AUDIENCE D’ORIENTATION ET MESURES PROVISOIRES (AOMP)

L’instance en divorce débutera en effet directement par une Assignation en divorce formée par l’un des époux avec le conseil de son Avocat ou sous forme d’une requête conjointe avec l’assistance des 2 Avocats. La demande pourra faire mention des motifs de votre divorce s’il s’agit du divorce accepté ou de l’altération définitive du lien conjugal. En revanche, s’il s’agit d’un divorce pour faute, il faudra alors attendre les premières conclusions.

A peine d’irrecevabilité la demande devra contenir votre proposition de règlement de vos intérêts pécuniaires (C. civ. 252) relative à la liquidation de votre régime matrimonial.

Cette méthode a une double finalité :

– la fixation sans délai par le juge d’un calendrier de procédure,

 – l’exposé oral des mesures provisoires par les époux représentés par leurs Avocats au juge qui prendra en considération leurs accords éventuels,

– éviter une confrontation parfois douloureuse des époux lors de l’audience d’orientation qui pourra se tenir hors leur présence,

PLUS SIMPLE , PLUS ÉQUITABLE EN MATIÈRE DE LIQUIDATION DU RÉGIME  MATRIMONIAL: 

La date des effets du divorce entre les époux et de la dissolution de leur communauté ou de leur indivision, sera celle de la demande en divorce, soit désormais dès le point de départ de la procédure.

La liquidation du régime matrimonial et le partage des biens pourront toujours se faire par un accord des époux en cours de procédure de divorce (267 C. civ., 1116 C. proc. civ.). Ils peuvent le faire homologuer à tout moment.

A défaut d’accord, le juge du divorce pourra statuer sur :

– vos demandes de maintien dans l’indivision, d’attribution préférentielle et d’avance sur votre part de communauté ou de biens indivis, 

 – vos demandes de liquidation dès lors que vous justifierez de désaccords subsistants, par tout moyen et notamment par un projet d’état liquidatif établi par un notaire désigné par le juge (1116 C. proc. civ., 267 et 255, 10° C. civ.).

La liquidation et le partage pourront également être réglés après votre divorce, à l’amiable ou en initiant une autre procédure en liquidation partage.

VOS AVOCATS VOUS CONSEILLENT

Les textes de la réforme :

Loi n°2019-222 du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice entre en vigueur pour ce qui concerne le divorce au plus tard au 1er janvier 2021 (art.109, VII, de la loi, modifié par la loi 2020-734 du 17 juin 2020, art. 25) et pour ce qui concerne la séparation de corps ou la forme électronique au 25 mars 2019.

Décret d’application n°2019-1380 du 17 décembre 2019 (art. 15 tel que modifié par le décret 2020-950 du 30 juillet 2020, art. 4) entre en vigueur au 1er janvier 2021 pour les dispositions relatives au divorce contentieux et le 20 décembre 2019 pour les dispositions relatives au divorce et à la séparation de corps par consentement mutuel sans juge.

Profitez de la visio-consultation gratuite lors des jeudis solidaires de 13h à 18h, pour prendre rendez-vous en un clic, cliquez-ici.

Visio-Consultation Gratuite : https://calendly.com/cabinetsellambenisty

Vos parents ont besoin de vous !

Fils, fille, beau-fils, belle-fille : vous avez l’obligation légale de ne pas laisser « vos parents » dans le besoin …

 

Vous êtes « des obligés alimentaires » et ce, qu’il s’agisse de vos parents, de vos grands-parents, de vos arrières grands-parents etc…

Cette obligation trouve son origine dans le seul lien de parenté qu’il soit direct (les descendants) ou bien indirect (les conjoints mariés).

Les concubins et les compagnons pacsés ne sont pas concernés…

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le beau-fils et la belle fille ont en effet les mêmes devoirs vis à vis de leurs beaux parents.

« Les enfants » au sens large doivent en effet des aliments à leur père et mère ou autres ascendants qui sont dans le besoin.

Cela vaut aussi pour les enfants adoptés par filiation plénière. Ceux adoptés par filiation simple ne perdent pas leurs droits et devoirs à l’égard de leurs parents biologiques.

Même si l’aide alimentaire est prioritaire sur toute autre dette, cela concerne toutes les dépenses utiles que les ascendants n’ont pas les moyens de payer.

Il s’agit notamment des soins médicaux, des frais ce placement dans une maison de retraite, de l’achat de vêtements et des frais d’hébergement en général.

En cas de désaccord ou bien d’abandon d’un aîné : ce dernier, son Tuteur, un établissement public de santé ou bien le tiers qui aura subvenu à ses besoins pourra saisir le Juge aux Affaires familiales du Tribunal Judiciaire avec UN AVOCAT, pour :­

  • fixer les besoins du parent délaissé
  • fixer le prorata de participation de chaque descendant en fonction de ses capacités contributives

Le Juge prend en compte les seules ressources du débiteur pour déterminer l’obligation pécuniaire.

 

ATTENTION!

En l’absence volontaire ou involontaire de renseignements précis sur les revenus et charges d’un descendant, il peut être condamné au-delà de ses possibilités!

Un Conseil: jouez la transparence…

En cas de condamnation au paiement de cette Obligation alimentaire, et à défaut de paiement durant 2 mois, vous vous exposez au DELIT D’ABANDON DE FAMILLE (peines encourues: 2ans d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende).

Les seuls « parents » exclus sont :

    ­

  • ­les ­parents qui ont manqué gravement à leurs obligations parentales ­tel que violence, maltraitance, mise en danger de leurs enfants ­etc…­
  • ­les ­parents qui n’ont pas élevé leurs enfants retirés par Décision ­de Justice durant au moins 3 ans et avant leurs 12 ans

Enfin en cas de décès du parent ignoré, si l’actif net successoral à recueillir est insuffisant, les enfants sont tenus au paiement des frais d’obsèques à proportion de leurs ressources.

 

Si vous êtes concernés ou l’un de vos proches : vous aurez besoin de Nous !

LE CABINET SELLAM BENISTY, Avocats, Experts en Droit de la famille depuis 30 ans vous reçoit pour en discuter librement, en toute confidentialité, le nombre de fois nécessaires en Consultations, pour une étude personnalisée et approfondie de votre situation car, pour nous, chaque cas est unique.

Immobilier: l’engagement

A quoi vous engage l’Offre d’achat d’un bien immobilier ?

 

LA VENTE IMMOBILIERE est une matière sujette à nombreux contentieux en raison du nombre d’étapes à franchir pour le vendeur et pour l’acquéreur potentiel : Offre d’achat, Compromis de vente, Promesse de vente, Vente sous conditions suspensives, Vente d’un bien en construction (VEFA). Etc…

Prenez toujours Conseil en amont car votre Signature vous engage forcément et ce, à tous ces stades du Consentement.

Il est souvent trop tard pour se rétracter alors que la Loi et les Professionnels du Droit sont organisés pour vous protéger.

Malgré son caractère préalable et non authentique (rédigé par Notaire), l’Offre d’achat est bien un Acte juridique qui vous engage différemment selon que vous êtes le vendeur ou l’acquéreur.

L’Offre d’achat ne doit en aucun cas s’accompagner du versement d’une somme d’argent sous peine de nullité de l’acte.

Elle est l’engagement par lequel l’acquéreur potentiel manifeste sa volonté écrite d’acheter le bien immobilier à un prix arrêté.

Elle est un moyen pour lui, de retenir le bien et d’en fixer le prix.

La rédaction de l’Offre d’achat ne répond à aucune règle d’écriture précise. Certains éléments essentiels doivent cependant y apparaître:

  • L’identification des parties à l’acte (acquéreur et vendeur) ;
  • La description détaillée du bien ;
  • Le prix du bien concerné ;
  • Le délai de validité au terme duquel l’offre devient caduque ;
  • Les modalités de la réponse du vendeur (lettre recommandée avec accusé de  réception ou mail).

Vendeur et acquéreur sont théoriquement tenus de donner suite à leurs engagements.

 

L’ACQUEREUR :   L’acquéreur est engagé dès lors que son offre est acceptée par le vendeur. On considère alors qu’il y a Accord sur « le prix et la chose ». Il ne peut pas théoriquement renoncer à l’acquisition, sauf en cas de refus ou de contre-proposition du vendeur. L’acquéreur qui changerait d’avis malgré l’offre contresignée, dispose d’un dernier délai de 10 jours pour se rétracter, à l’issue de la signature du Compromis de vente ou de la Promesse de vente qui suit l’offre.

LE VENDEUR :   Dès lors que le vendeur accepte le prix proposé, la vente est formée. L’acceptation doit être expresse, à savoir écrite.  Il est tenu d’accéder à la demande faite par l’acquéreur si celui-ci propose d’acquérir le bien au prix initialement fixé. Si le futur acquéreur formule une offre en dessous du prix, le vendeur est en droit de refuser ou de faire une contre-proposition rendant caduque l’offre initiale. Chacun se retrouve alors libéré de toute obligation contractuelle.

 

Vous êtes concernés ou l’un de vos proches ?

C’est donc le bon moment pour venir nous rencontrer :

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